Le cycle urbain de l'eau
54 des 59 communes de la Métropole de Lyon sont alimentées en eau potable par la société Veolia aUne très grande partie (91 à 95%) de la ressource en eau provient de la nappe d’accompagnement du Rhône à partir du
champ captant de Crépieux-Charmy, situé sur les communes de Vaulx-en-Velin et Rillieux-la-Pape. L’eau issue de
cette nappe est naturellement de très bonne qualité microbiologique. Elle subit une simple désinfection au
chlore en sortie des usines de pompage, pour conserver ses qualités au cours de son transfert dans les réseaux de distribution.
Cette eau est minéralement équilibrée.
Le lac de Miribel-Jonage (lac des Eaux Bleues) peut être utilisé en appoint. Cette eau de surface subit un
traitement complet pour être rendue potable. En situation normale, cette ressource représente 3% de
l’alimentation du territoire et peut contribuer à une plus large part de l’alimentation de
l’agglomération en cas de besoin.
D’autres ressources sont sollicitées dans une moindre mesure.
Le captage de Jonage se situe également dans la nappe d’accompagnement du Rhône.
La nappe de l’est lyonnais est également utilisée pour l’alimentation en eau de la Métropole. Cette nappe
ayant ses origines au pied du massif du Vercors est plus minéralisée que celle de la nappe du Rhône.
Les captages sollicitant cette ressource sont ceux de Saint-Priest, Meyzieu , Corbas et Mions. Les puits
de Décines et Chassieu sont maintenus opérationnels mais n’alimentent pas le réseau.
Dans la partie nord-ouest de l’agglomération, la nappe alluviale de la Saône participe dans une moindre mesure à l’alimentation des
réseaux via les captages de Fleurieu-sur-Saône et de Curis-au-Mont d’Or.
Cycle de l'eau